GÂCHIS REYNOLDS
Suppression des 256 postes de production sur le site de l'usine Reynolds de Valence qui fabriquait les stylos REYNOLDS (filiale du groupe Newell Rubbermaid). Ce blog tient une chronique, depuis Septembre 2005, des évolutions constatées dans la société, de la fermeture de l'usine et de l'après. Pour surfer, utilisez Firefox, un bon navigateur libre ! Powered by Blogger Fil de news. Lien copier-coller dans votre lecteur de news. |
14 octobre, 2007Les Lip.
Émouvante projection vendredi soir, d'une partie de l'histoire des Lip. Alors que cette société était effectivement rentable, le pouvoir politique (Giscard et Chirac notamment, pour une fois unis !) a voulu faire un exemple en faisant payer aux salariés leurs insolence. Pensez qu'ils ont eu la volonté, en réaction à un projet de licenciement massif, de se passer de patron. On fabrique, on vend, on se paye ; telle était la devise, tels étaient les faits. Le pouvoir n'a pas voulu que cet exemple d'autogestion fasse tache d'huile, aussi a-t-il tout fait pour que les Lip payent et Lip ferme.. Je retiens le fait qu'ils avaient réussi a créer un mouvement collectif pérenne, basé sur un dialogue et une émulation permanente. Même si je crois que les circonstance actuelles rendent assez hypothétiques un tel mouvement (à cause de la dépolitisation et de l'individualisme qui règnent ici bas), j'ai bien entendu les propos de M Charles Piaget en réponse à une question d'un des ex-Reynolds. Il a rappelé que contrairement à ce qu'on pouvait penser, une certaine dépolitisation, un certain découragement régnaient en France dans les années soixante. Aussi, la pauvreté du débats politique et l'apathie que l'on constate ne préjugent peut-être pas de ce qui peu se passer dans les années à venir. J'avoue que cela m'a redonné un peu le moral. En effet, je vous ai épargné des dizaines de liens vers des articles relatant autant de fait scandaleux dont l'accumulation émousse les enthousiasmes les plus vifs. Comme le montre cependant l'article ci-dessous (Humanité du 12/10/2007), il existe une réelle volonté de casser le modèle de notre société. ÉVÉNEMENT La revanche contre la Résistance Par Jean-Paul Piérot Ancien vice-président du MEDEF, Denis Kessler hante toujours l’aristocratie du monde des affaires et de la politique. Aussi l’éditorial qu’il a signé dans les colonnes du magazine Challenges (lire ci-dessous) sous le titre « Adieu 1945, raccrochons notre pays au monde » ne saurait, en dépit de son apparence, être lu comme les divagations d’un extrémiste entraîné par l’exaltation, et n’exprimant que sa (propre haine de la Résistance. Cette voix autorisée du grand patronat analyse avec franchise le sens de la politique de Nicolas Sarkozy. Kessler n’y va pas par quatre chemins : le modèle social français( lire ci-dessous le texte intégral) est le résultat de la Libération. « Il s’agit aujourd’hui, écrit-il, de sortir de 1945 et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! »(…) Je précise que M Denis Kessler a eu une évolution idéologique assez remarquable dans le mesure où il s'agit d'un ancien maoïste ! Les prochains jours nous donneront l'occasion, pleins de manifs sont prévues en réponse au plein de réformes, de donner raison à M Piaget et aux espoirs qu'il garde encore. Libellés : Art, Politique, Presse posté par
DiogenePasCynique le 14.10.07.
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