GÂCHIS REYNOLDS
Suppression des 256 postes de production sur le site de l'usine Reynolds de Valence qui fabriquait les stylos REYNOLDS (filiale du groupe Newell Rubbermaid). Ce blog tient une chronique, depuis Septembre 2005, des évolutions constatées dans la société, de la fermeture de l'usine et de l'après. Pour surfer, utilisez Firefox, un bon navigateur libre ! Powered by Blogger Fil de news. Lien copier-coller dans votre lecteur de news. |
22 mai, 2007Défendez-vous !
On a tous nos héros, exemples à suivre ou incarnant des valeurs dans lesquelles on se reconnaît. Si j'avais à devenir journaliste (ce qui n'est pas à l'ordre du jour, encore un renoncement !) Robert Fisk constituerait assurément un modèle. Alors que je lisait cet article (l'original pour les anglophones) consacré aux mensonges de Tony Blair, d'autres visages, d'autres noms et notre situation me sont apparus. Je vous propose de prendre connaissance de quelques éléments ; le projet de contrat du Cabinet Krief et le projet de contrat du Cabinet GCI. Ces éléments déjà évoqués sont désormais livrés in-extenso. Cela pour dire à celles et ceux qui restent à qui ils ont à faire et de qui ils devront se garder. Ce sont (presque) ces mêmes personnes qui virent actuellement, de la plus odieuse des façons, les quelques salariés d'Eldon. Ce sont les mêmes qui se préparent à virer des personnes au service comptabilité de Nantes. D'après ce que j'ai compris, le boulot irait aux Pays-Bas, les fameux shared services (services partagés). Toujours les mêmes qui tentent de masquer sous des artifices comptables le gâchis dont ils sont les responsables (assez irresponsables en l'occurrence !). Parce que la dernière, c'est que Reynolds SAS vendrait le site de l'usine à Newell afin de renflouer les caisses (on parle de 7 millions d'euros de pertes actuellement). Pour les salariés virés, pas de différence ; par contre, pour ceux qui restent, la structure économique de Reynolds sera modifié (ce qui est vendu une fois ...). Voilà une façon de balayer la poussière vous le tapis (c'est pas sûr que ça fasse pas une bosse et quelqu'un ne trébuche pas dessus !). Si j'étais actionnaire d'un groupe géré de la sorte, je liquiderais tout le plus vite possible ! Si je restais salarié, je ferais quand même en sorte de préparer une défense un peu crédible. Je crois que vous qui restez n'avez pas le choix. Je souhaite vivement et sincèrement me tromper, mais dans l'état, vous ne pouvez faire aveuglement confiance au groupe et à ses promesses. C'est pour cela qu'il primordial que des personnes s'engagent et se présentent aux élections du personnel de juin. Il reste parmi vous des gens d'expériences et d'autres qui apprendront vite, donc cela reste encore possible. C'est important parce qu'avec la tournure que prennent les événements, les effectifs du groupe en France risquent de franchir un seuil qui diminuerait, en cas d'un autre plan de licenciement, les obligations du groupe envers les salariés. Cela signifie des conditions de départ moins bonnes et des chances de reclassement plus faible. On ne négocie pas pareil dans une boite qui gagne encore ne serait-ce qu'un peu d'argent et dans une boite qui a des pertes abyssales. Et je ne parle même pas des évolutions possibles de la législation (avec Sarko et Fillon, je m'attends au pire !). Cela signifie surtout qu'il est vital de se préparer à résister, parce que sans défense, la défaite est assurée. Libellés : CE CCE, Newell Rubbermaid posté par
DiogenePasCynique le 22.5.07.
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