GÂCHIS REYNOLDS
Suppression des 256 postes de production sur le site de l'usine Reynolds de Valence qui fabriquait les stylos REYNOLDS (filiale du groupe Newell Rubbermaid). Ce blog tient une chronique, depuis Septembre 2005, des évolutions constatées dans la société, de la fermeture de l'usine et de l'après. Pour surfer, utilisez Firefox, un bon navigateur libre ! Powered by Blogger Fil de news. Lien copier-coller dans votre lecteur de news. |
09 octobre, 2006Feuille de route.
Sur le commentaire d'Ella à propos de la cessation du blog de Bereno (inspecteur du travail), je vous propose d'aller lire ici et là (pas la peine de récrire, c'est très proche de mon avis). Disons que je trouve regrettable la cessation de ce blog, regrettable pour la démocratie. Ceci étant dit, une bonne semaine nous attend, puisque le journal de ce matin (Dauphiné Libéré) évoque la possession par les membres du CE de documents « attestant que la fermeture du site valentinois aurait été planifié à l'insu des représentants du personnel. Mais pas à celui de l'Etat ». C'est sur que cela ne fait pas plaisir ! Demain, CE extraordinaire sur la poursuite de la lecture du Livre IV, suivit donc, d'une assemblée générale. Jeudi, nous faisons un voyage vers le conseil régional afin de porter nos revendications et inquiétudes auprès d'autres élus. Vendredi, premier round de négociation sur le plan de préretraite proposé par la direction dans le cadre du Livre III. Cette dernière information ne doit pas nous faire perdre de vue nos objectifs, à savoir la sauvegarde du site, mais la procédure oblige à une certaine schizophrénie ! Enfin, un peu de lecture sur le Diplo, encore un article intéressant ! posté par
DiogenePasCynique le 9.10.06.
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5 Commentaires:
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est il encore possible de s incrire pour jeudi?
Bonjour,
Je crois que oui, c'est possible. Sinon, une saine lecture ici.
@++
L'équipementier Delphi supprime 330 emplois dans le Nord
ven 06 oct, 15h20
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LILLE (Reuters) - L'équipementier automobile américain Delphi confirme l'arrêt de la production de compresseurs de climatisation sur son site de Flers-en-Ecrebieux à proximité de Douai (Nord), ce qui se traduira par la suppression de 330 emplois.
Delphi France possède deux filiales à Flers-en-Escrebieux, l'une DHC, Delphi Harrison Calsonic et l'autre DCC, Delphi Calsonic Compressors, produisent des compresseurs pour différents modèles de climatiseurs automobiles.
La production de compresseurs traditionnels, qui emploie 110 personnes, cessera en avril 2007. Celle de compresseurs de nouvelle technologie (220 personnes) arrêtera en août 2007.
Delphi emploie aussi une centaine de salariés intérimaires qui ne seront pas conservés.
Le député de la circonscription, le socialiste Marc Dolez et le conseiller général communiste du canton, Jacques Michon, dénoncent la délocalisation à venir de l'usine Delphi en Hongrie et disent vouloir s'opposer au départ des machines d'une entreprise qui a bénéficié d'argent public pour s'installer.
Jérôme Guilain, le secrétaire du comité d'entreprise, a annoncé vendredi qu'un accord avait été signé avec la direction pour une prime de préjudice de 35.000 euros pour les départs volontaires, et de 50.000 euros en cas de licenciement.
L'annonce de Delphi n'est pas une surprise. Cette ancienne filiale de General Motors subit une restructuration importante en raison notamment des difficultés de General Motors dont Delphi est resté un important fournisseur.
Delphi s'est placé sous la protection de la loi sur les faillites aux Etats-Unis en octobre 2005.
http://www.nda2007.fr/blog/index.php/2006/08/11/87-mittal-arcelor-la-france-a-la-traine-du-luxembourg
Sur Delphi, voici ce que j'avais noté dans mon journal le 17 octobre 2005 :
Général Motors annonce un (bel euphémisme) plan social : 25 000 emplois supprimés dans le monde d'ici 2008. GM a déjà supprimé 30 % de ses effectifs depuis 5 ans. Par ailleurs, une info pêchée dans Marianne :
L'entreprise américaine d'équipement automobile Delphi (la deuxième du monde) a quasiment déposé le bilant. Ce qui se soldera par une baisse de moitié des salaires de ses ouvriers, des licenciements et le non-paiement des retraites. Mais la veille de cette décision, les dirigeants de cette firme ont décidé d'augmenter, dans de fortes proportions, et leurs salaires et leurs indemnités de départ. Les 500 cadres supérieurs recevront, en particulier, une prime représentant jusqu'à plus de 20 % de leurs rémunérations annuelles.
Cela se passe de commentaires !
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