GÂCHIS REYNOLDS
Suppression des 256 postes de production sur le site de l'usine Reynolds de Valence qui fabriquait les stylos REYNOLDS (filiale du groupe Newell Rubbermaid). Ce blog tient une chronique, depuis Septembre 2005, des évolutions constatées dans la société, de la fermeture de l'usine et de l'après. Pour surfer, utilisez Firefox, un bon navigateur libre ! Powered by Blogger Fil de news. Lien copier-coller dans votre lecteur de news. |
01 mars, 2006Insupportable !
Je reviens avec un peu de retard sur les infos qu'ont pu nous livrer les délégués suite au CE extraordinaire qui s'est tenu 10 février 2006. Je ne pourrais être aussi précis qu'en interne vu le caractère public de ce média. Qu'on sache simplement que la ligne bille est quasi définitive et qu'elle servira de test. Le personnel y est affecté. Il n'a pas été dit que le travail de nuit serait la règle, mais depuis des personnes ont été approchées et elles n'ont pas vraiment senties qu'elles avaient un choix terrible. Concrètement, des femmes vont travailler de nuit ou en 3*8. Pour faire bonne mesure, elle devront approvisionner elles-mêmes les machines, vu que les cerveaux de l'organisation ont estimer que sur la ligne bille, les approvisionneurs étaient superflus. En clair, quoiqu'on en dise, les conditions de travail des opératrices se dégradent ainsi que les horaires. Il seraient bon que les personnes qui prennent ces décision et prônent cette organisation, fassent elles-mêmes un poste complet aux conditions qu'ils (ce sont des hommes) édictent, on verrait ensuite si c'est si simple, si confortable, si facile. Cette situation est tout simplement lamentable, résultat qu'elle est de multiples petites lâchetés où chacun (notamment ceux qui ont une once de “pouvoir”) adopte une attitude qu'on est bien obligés de considérer comme servile pour sauver sa peau. Sauf qu'il faut dire que c'est inacceptable, que la sécurité des personnes est en jeu. Les petits incidents liés à la santé, ainsi que les accident du travail ont presque doublé en nombre cette année par rapport à l'an passé. C'est un des résultats concrets de la mise en ligne. Bien sûr, cette nouvelle façon de produire réduit les stock, et donc l'argent immobilisé, mais à quel prix ? posté par
DiogenePasCynique le 1.3.06.
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2 Commentaires:
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Dans le code du travail, la rémunération des femmes travaillant la nuit n'était-elle pas suppérieure à celle d'un homme ?
Je ne pense pas à cause de l'égalité homme-femme qui a conduit à transposer une directive européenne pour que, justement, les femmes aient le "droit" de travailler de nuit, comme les hommes !